Orthèses, prothèses et chariots roulants pour la rééducation

Ecrit par Lior Leibovici

Cet article se base sur des cas cliniques montrant l’intérêt de certains dispositifs pour aider un chien à compenser de nombreuses affections orthopédiques et neurologiques.

Article

5 - 15 min
Un chien dans un chariot roulant.

Points clés

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Un problème congénital, un traumatisme, une intervention chirurgicale ou l’âge peuvent réduire la mobilité d’un chien, mais divers équipements peuvent être proposés, visant à améliorer l’état du chien et à prévenir l’apparition d’autres problèmes.

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Il est aujourd’hui largement admis qu’après une chirurgie orthopédique, un chien doit récupérer sa mobilité aussi vite que possible, en respectant certaines précautions.

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Lorsque démarre la rééducation du chien, le clinicien doit évaluer attentivement son état afin de proposer le protocole le plus approprié à ses capacités et à ses besoins.

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Les orthèses, les prothèses et les chariots roulants sont des dispositifs spécialement conçus pour soutenir, stabiliser et faire gagner de la mobilité aux chiens victimes de divers problèmes orthopédiques ou neurologiques.

Introduction

Ces dernières années, le lien entre les chiens et leurs propriétaires s’est tellement renforcé qu’ils font désormais partie intégrante de la famille. De plus en plus de maîtres souhaitent offrir à leurs animaux les meilleurs soins possibles et, quand la mobilité du chien est diminuée, le vétérinaire doit proposer des solutions qui l’aideront à se déplacer et à pratiquer les activités nécessaires à sa qualité de vie. L’implication croissante des propriétaires et leurs exigences en matière de traitements de haute qualité pour leurs animaux ont encouragé l’utilisation d’outils diagnostiques sophistiqués (tels que le scanner, l’IRM et d’autres technologies) en médecine vétérinaire courante. Non seulement ces outils aident à affiner le diagnostic, mais ils permettent également au clinicien de proposer au propriétaire des solutions médicales plus efficaces pour son animal. 

La rééducation est un domaine relativement nouveau de la médecine vétérinaire, mais elle a aussi désormais sa place dans les soins vétérinaires de qualité. Elle vise à restaurer la fonction et la qualité de vie d’un chien présentant un déficit fonctionnel quelconque, que celui-ci résulte d’un traumatisme (à la suite d’un accident ou une intervention chirurgicale) ou d’une lésion organique affectant le cerveau, la moelle épinière, le système nerveux, les os, les articulations, les ligaments, les muscles ou les tendons.

Les appareils orthopédiques apportent un soutien très important au membre affecté : ils aident à réduire la douleur, prévenir d’autres blessures, améliorer l’équilibre et accélèrent la récupération.

Lior Leibovici

Aides artificielles pour la rééducation 

Après une intervention chirurgicale ou dans le cadre d’une prise en charge conservatrice d’une affection orthopédique, les chirurgiens et les neurologues préconisaient autrefois de garder longtemps le chien en cage, sans même lui permettre de sortir pour faire ses besoins. Il est pourtant largement admis aujourd’hui que, pour de nombreuses affections orthopédiques, il est très important que le chien recommence aussi rapidement que possible à se déplacer, à condition de respecter les conseils et les précautions suivantes : 

  • Éviter que le chien ne marche sur des surfaces glissantes (comme le parquet, le marbre, le granit ou les sols carrelés).
  • Empêcher le chien de sauter, de se tenir sur deux pattes, de monter/descendre des marches, de s’asseoir en « kangourou », de changer brusquement de direction, jouer de manière brutale ou d’interagir avec des chiens de grand format. 
  • Nourrir le chien dans une gamelle surélevée (par exemple, à hauteur du poitrail) et sur un tapis antidérapant et stable.
  • Faire marcher le chien sur différentes surfaces : herbe, terre, bitume, trottoirs, caoutchouc, tapis de yoga, moquette.

Les protocoles de rééducation incluront des exercices visant à améliorer la mobilité du chien (qu’il soit victime d’un problème congénital, d’un traumatisme ou simplement âgé) et à prévenir la survenue d’autres blessures. Il est du ressort du vétérinaire d’évaluer et de diagnostiquer les aptitudes fonctionnelles du chien afin de proposer les exercices les plus appropriés à ses capacités et à ses besoins. La rééducation pourra aussi s’appuyer sur l’utilisation d’orthèses, de prothèses et de chariots roulants. Ces dispositifs innovants sont spécialement conçus pour soutenir, équilibrer et améliorer la mobilité des chiens présentant divers troubles orthopédiques et neurologiques. Ils peuvent contribuer à améliorer la vie quotidienne des chiens devant récupérer d’une intervention chirurgicale, présentant une déformation d’un membre ou souffrant d’arthrose. Les cas cliniques ont été suivis dans la structure de l’auteur, ils montrent comment divers dispositifs peuvent être intégrés au protocole de rééducation et à quel point ils peuvent réellement améliorer la qualité de vie d’un chien.

Orthèses

Les orthèses sont fréquemment utilisées pendant la phase de rééducation qui suit une chirurgie orthopédique (Figure 1). Tout comme l’Homme, le chien a besoin de temps pour récupérer et retrouver de la force après le traitement chirurgical d’une rupture du ligament croisé ou une opération de la hanche. En soutenant le membre affecté, une orthèse aide à réduire la douleur, prévenir d’autres blessures, maintenir l’équilibre et accélérer la récupération. Elle peut être indiquée dans les affections suivantes : dysplasie de la hanche, du coude ou de l’épaule, hyperextension de l’articulation, luxation de la rotule, rupture du ligament croisé crânial, défaut de proprioception, hernie discale intervertébrale, ainsi que pour d’autres problèmes orthopédiques et neurologiques. Les exemples suivants illustrent les bénéfices potentiels d’une orthèse.

Sélection d’orthèses pour le soutien articulaire.
Figure 1. Une sélection d’orthèses conçues pour soutenir les articulations de la hanche (1), du carpe (2) et du tarse (3) ; orthèse de PC antidérapante (4) ; orthèse carpienne fabriquée par impression 3D (5) ; orthèse pour stabiliser le coude et en cas d’hygroma (6) ; orthèse de genou (7) ; orthèse rigide pour la PC et le carpe (8) ; orthèse rigide pour le carpe (9). PC : proprioception consciente. © VIPet Rehabilitation Center

CAS CLINIQUE 1

Orthèse lors de rupture tendineuse et hyperextension du carpe

Benjamin est un terrier kerry blue mâle entier, âgé de 3 ans. À l’âge de six mois, il a marché sur du verre et a ensuite longtemps boîté de l’antérieur gauche. Il a 2 ans quand il est finalement amené au centre de rééducation où une déchirure du tendon de la troisième phalange et une hyperextension de l’articulation carpienne gauche sont diagnostiquées. La blessure a en outre provoqué le développement d’un tissu cicatriciel qui gêne le chien pour marcher, entraînant un défaut d’appui et une perte de masse musculaire. Il est décidé de stabiliser le membre à l’aide d’une attelle carpienne et d’un bottillon spécial pour soutenir les doigts. Benjamin a porté l’attelle pendant huit mois au total, tout en bénéficiant de séances d’hydrothérapie (en piscine et sur un tapis roulant immergé), de physiothérapie, de travail de l’équilibre, d’entraînement à la stabilité et de renforcement musculaire. Un traitement au laser quotidien de l’articulation carpienne a aussi été effectué à domicile pour réduire la douleur et accélérer la guérison de l’inflammation et des lésions locales. Lors d’un examen de contrôle réalisé quatre mois après la présentation initiale, l’hyperextension de l’articulation du carpe est toujours visible et le port de l’attelle est prolongé pendant trois à quatre mois supplémentaires. Après huit mois de traitement, Benjamin marche mieux, la différence de condition musculaire entre les deux antérieurs a disparu et l’hyperextension a été corrigée. Benjamin continue toujours à suivre des séances d’hydrothérapie pour améliorer sa mobilité, mais il peut marcher et courir sans orthèse. 

 

CAS CLINIQUE 2

Orthèse lors de dysplasie de la hanche chez un jeune chien

Chaos est un berger allemand mâle entier, âgé de 2 ans. Lors de sa première visite au centre de rééducation à l’âge de 7 mois, il présente une faiblesse des postérieurs et du dos, une instabilité de l’articulation du tarse et une condition musculaire insuffisante. Son état a été relié au fait que le chien avait évolué sur des sols glissants pendant ses premiers mois de vie. Une radiographie confirme qu’une dysplasie de la hanche était le principal problème (Figure 2). Pour y remédier, Chaos est équipé d’une orthèse pour stabiliser son bassin (Figure 3) afin de soutenir et protéger la zone de l’articulation coxofémorale (soit l’acétabulum). L’orthèse a été progressivement agrandie toutes les deux semaines. Afin de renforcer sa musculature et l’équilibre de son train postérieur. Chaos a également bénéficié de séances de physiothérapie, d’hydrothérapie, de stimulation nerveuse électrique transcutanée (SNET), de stimulation musculaire électrique (SME) et d’un traitement au laser. Le protocole s’est enfin attaché à corriger la cyphose dorsale en encourageant le chien à se tenir différemment en position debout et à améliorer ses allures lors de la marche et de la course. À l’âge de 20 mois, la radiographie indique que la dysplasie de la hanche est presque complètement corrigée (Figure 4). Peu après, Chaos fut présenté dans une exposition canine et les commentaires faits par les juges à son sujet furent positifs : « bonnes proportions, épaules fortes, ligne du dessus droite et arrière-train puissant ». 

Radiographie d’un chien atteint d’une dysplasie bilatérale de la hanche de stade 1.
Figure 2. Chaos présentait une dysplasie coxofémorale bilatérale de stade 1 qui, associée à d’autres anomalies, perturbait ses déplacements. © VIPet Rehabilitation Center
Berger allemand portant une orthèse de stabilisation pelvienne.
Figure 3. Une orthèse stabilisant le bassin permet de soutenir et de remobiliser l’arrière-train du chien. © VIPet Rehabilitation Center
Radiographie de la hanche d’un chien présentant une dysplasie très légère.
Figure 4. Une radiographie pelvienne réalisée à l’âge de 20 mois montre un net recul de la dysplasie de la hanche. © VIPet Rehabilitation Center

Prothèses

Lorsqu’un chien a été amputé ou souffre d’une malformation d’un membre, une prothèse peut lui changer la vie. Ces prothèses sont fabriquées sur mesure et conçues pour compenser le membre manquant ou déficient, permettant ainsi au chien de marcher, courir et jouer plus facilement et plus confortablement. Il existe actuellement deux techniques principales pour fabriquer des prothèses : la première consiste à faire un moulage négatif du moignon à l’aide de bandes de plâtre et d’appliquer ensuite la prothèse dessus ; la seconde consiste à utiliser une imprimante 3D pour fabriquer la prothèse (cette technique peut également servir à fabriquer une orthèse). Trois moyens existent pour fixer la prothèse au corps ou au moignon du membre : l’aspiration, le port d’un harnais équipé de bandes adhésives ou de clips, ou le vissage dans l’os. Les prothèses améliorent la mobilité du chien, mais contribuent également à limiter les problèmes secondaires tels que l’atrophie musculaire et les tensions articulaires.

 

CAS CLINIQUE 3 

Prothèse après amputation d’un membre antérieur

Louis est un terrier maltais mâle castré, âgé de 5 ans. Il a été renversé par une voiture à la fin de l’année 2022 et présentait des blessures du côté droit. L’antérieur droit présentait des lésions nerveuses qui ont entraîné une paralysie du membre. Avant d’arriver au centre de rééducation, le chien a participé à des séances de physiothérapie à domicile, mais sans succès. Il a également été traité par acupuncture pendant trois mois, ce qui a permis d’améliorer les sensations au niveau de l’épaule, mais les déficits neurologiques sous le coude subsistaient, les réflexes et la perception d’une douleur profonde étaient absents. Louis a été orienté vers la clinique pour des séances d’hydrothérapie, de physiothérapie, de SNET et de SME. Au bout d’un mois et demi, aucune amélioration significative n’est observée et Louis s’est gravement automutilé la patte en la mordant. Dans ce contexte, et après avoir consulté un spécialiste en neurologie, une amputation à partir du coude a été recommandée. Deux mois et demi après l’amputation, des mesures ont été prises pour fabriquer une prothèse et Louis a continué l’hydrothérapie pour renforcer son épaule droite ainsi que l’ensemble de sa musculature. Un mois et demi plus tard (soit 4 mois après l’amputation), la prothèse a été posée. Elle aide maintenant Louis à garder son équilibre, elle lui fournit un soutien qui réduit la tension sur l’antérieur droit et prévient l’aggravation de la luxation rotulienne présente sur les deux postérieurs, ainsi que d’autres blessures.

 

CAS CLINIQUE 4 

Prothèse lors de déformation et altération de la croissance osseuse secondaire à un traumatisme 

Shelbi est un doberman mâle castré, âgé de 4 ans. Quand il avait un mois, il a été blessé dans un accident de voiture qui a affecté son développement squelettique : l’antérieur gauche est anormalement court. Une excroissance osseuse s’est développée autour du coude gauche et le membre est dévié vers l’extérieur (Figure 5). Après examen et consultation avec un orthopédiste, la pose d’une prothèse pour allonger le membre est préférée à une opération du coude. Les mesures révèlent que l’antérieur gauche est plus court de 10 cm que l’antérieur droit, entraînant de fortes tensions au niveau de l’antérieur droit, de la ceinture scapulaire et du dos, ainsi qu’une boiterie importante. Une bottine orthopédique surélevée de 9 cm (munie d’une semelle non glissante) a été choisie pour aider le chien à garder son équilibre en position debout et en mouvement (Figure 6). Shelbi se déplace plus facilement et de manière plus équilibrée avec la prothèse ; la musculature de ses membres s’est développée et l’écart important de longueur entre les deux membres antérieurs s’est réduit, ce qui a permis de prévenir d’éventuels problèmes liés au déséquilibre et à la surutilisation des autres membres.

Doberman présentant une déformation du membre antérieur gauche, nettement plus court que le droit.
Figure 5. Suite à un accident de voiture, une excroissance osseuse s’est développée au niveau du coude de Shelbi ; l’antérieur gauche présente un raccourcissement, une tuméfaction et il est dévié vers l’extérieur. © VIPet Rehabilitation Center
Doberman portant un bottillon surélevé sur sa patte avant gauche afin qu’elle soit de la même longueur que celle de droite.
Figure 6. Un bottillon surélevé, équipé d’une semelle antidérapante, améliore l’équilibre et la locomotion de Shelbi. © VIPet Rehabilitation Center

Chariots roulants

Les chariots roulants sont conçus pour s’adapter à toute une série de limitations physiques observables chez les chiens, qu’elles soient dues à des affections dégénératives, des lésions de la moelle épinière, de troubles neurologiques ou aux effets du vieillissement. Un chariot roulant se compose généralement d’un cadre, de roues, de sangles de maintien et d’un harnais pour sécuriser le chien. S’il est bien ajusté et le chien bien entraîné, ce dispositif d’assistance peut aider le chien à répartir son poids de manière uniforme, ce qui lui permet de bouger de manière plus fluide et sans effort. Comme le montre la Figure 7, un chariot roulant est bien ajusté quand le cadre appuie sur le milieu du poitrail du chien, quand le harnais est ajusté correctement près du corps et que les roues sont excentrées par rapport au cadre. Pour le chien, l’intérêt d’un chariot roulant dépasse largement celui de la simple mobilité : en réduisant le stress et la dépression qui sont souvent associés à une mobilité limitée, il peut également grandement améliorer le bien-être mental du chien.

Quelques conseils pour permettre un ajustement correct d’un chariot roulant.
Figure 7. Bien régler le chariot roulant est indispensable pour que le chien retrouve sa mobilité. La hauteur du cadre doit correspondre au milieu du poitrail et le harnais sera ajusté de manière à être proche du corps (a) ; les roues doivent être excentrées par rapport au cadre (b). Il peut être utile de protéger les extrémités des postérieurs pour éviter les irritations (c). © VIPet Rehabilitation Center

CAS CLINIQUE 5

Chariot roulant pour une paralysie des membres postérieurs 

Ace est un berger allemand mâle entier, âgé de 2 ans. Il a été infecté par Spirocerca lupi lorsqu’il était jeune. Ce nématode de 2 cm de long est un parasite qui se transmet aux chiens lors de l’ingestion de scarabées bousiers. Il peut provoquer un rétrécissement et une obstruction de l’œsophage, voire une rupture fatale de l’aorte. Dans de rares cas, la migration aberrante du parasite peut entraîner des troubles neurologiques. Chez Ace, l’infection a entraîné la formation d’un granulome dans la moelle épinière, provoquant la paralysie des membres postérieurs et la perte de la perception de la douleur profonde. Malgré un traitement standard intensif de la spirocercose, Ace est resté paralysé des postérieurs et il a été décidé de l’équiper d’un chariot roulant. Dès qu’il a été équipé du chariot, Ace a commencé à courir et à jouer joyeusement, se servant des roues comme de ses propres pattes, sans montrer aucune gêne ni aucun signe d’invalidité. Son humeur s’est considérablement améliorée, il est redevenu actif et plein d’entrain, comme il l’était avant sa paralysie.

 

CAS CLINIQUE 6 

Chariot roulant pour maintenir l’équilibre

Lucy est une chienne stérilisée issue de croisements, âgée de 10 ans. Il y a environ trois mois, une maladie dégénérative de la colonne vertébrale a été diagnostiquée chez elle, entraînant un affaiblissement des postérieurs. Elle présente une faiblesse musculaire, une réduction de l’amplitude de ses mouvements et un manque d’équilibre, au point qu’elle est incapable de s’accroupir pour faire ses besoins. À son arrivée au centre de rééducation, elle ne peut faire que de courtes promenades pour se soulager et passe le reste de la journée allongée à la maison sans bouger. Il a donc été décidé de l’équiper d’un dispositif roulant pour faciliter ses déplacements. Une fois le chariot mis en place, Lucy est devenue plus active (Figure 8) : ses promenades sont plus longues, elle a gagné en équilibre et comme elle se sert plus de ses postérieurs, la musculature s’est renforcée. Bien qu’elle n’en soit qu’au début de sa rééducation, le chariot roulant contribuera sans doute à améliorer sa mobilité à long terme ainsi que sa qualité de vie et celle de ses propriétaires.

Un chien dans un chariot roulant.
Figure 8. Lucy dans son chariot roulant. © VIPet Rehabilitation Center

Conclusion

Les orthèses, les prothèses et les chariots roulants pour chiens représentent des avancées majeures en médecine vétérinaire, dans le domaine de la rééducation des animaux de compagnie. Ces solutions innovantes permettent de compenser certaines limitations physiques, mais elles contribuent également au bien-être émotionnel de animaux, en leur donnant une seconde chance de mener une vie riche et heureuse. Face à un animal confronté à des problèmes de mobilité, le vétérinaire doit se rappeler que des solutions efficaces sont envisageables et de plus en plus accessibles. Cette prise de conscience, associée aux progrès technologiques, permettront de faire évoluer encore ces dispositifs.

 

En savoir plus

  • Millis DL, Levine D. Canine Rehabilitation and Physical Therapy. Philadelphia, Elsevier 2013.
  • Goldberg ME, Tomlinson JE. Physical Rehabilitation for Veterinary Technicians and Nurses. Hoboken, John Wiley & Sons, Inc. 2018.
  • Zink C, van Dyke JD (eds). Canine Sports Medicine and Rehabilitation. Hoboken, John Wiley & Sons, Inc. 1st ed 2018.
Kara M. Burns

Lior Leibovici

DMV, CCRP, The Center for Veterinary Physical Rehabilitation, région de Tel Aviv, Israël

Le Dr Leibovici est diplômé depuis 2011 de l’Université roumaine des sciences agricoles et de médecine vétérinaire Ion Ionescu de la Brad. Il a exercé comme vétérinaire généraliste dans une clinique privée israélienne pendant cinq ans et pendant cette période, il a créé une société indépendante proposant des consultations pour animaux de compagnie à domicile. Il a également travaillé pour des fermes pédagogiques en soignant divers animaux exotiques. En 2017, il a obtenu son diplôme de Canine Rehabilitation Practitioner (CRP) au Collège de médecine vétérinaire de l’Université du Tennessee (États-Unis) et a commencé à travailler en tant que spécialiste de la rééducation. Deux ans plus tard, il a ouvert le plus grand et le plus important centre de rééducation pour chiens et chats en Israël où son équipe traite notamment des chiens atteints d’affections neurologiques, orthopédiques et gériatriques, ainsi que des chiens de travail et de sport.

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